L’accessibilité physique des commerces et autres endroits publics s’avère un enjeu de taille pour les personnes à mobilité réduite lorsqu’il s’agit de consommer des biens et des services.
En effet, lorsqu’une personne handicapée effectue une sortie, il faut tout planifier car elle doit faire face à des obstacles afin de pouvoir sortir de la maison et bouger comme le reste de la population (Est-ce qu’il y a un stationnement réservé ? Est-ce qu’il y a une rampe d’accès ? Est-ce qu’il y a des toilettes adaptées ?). Une chaîne s’engage dès la porte de sa résidence jusqu’à sa destination finale. Chaque portion du trajet et chacun des maillons des services sont critiques et indispensables. Une faille à n’importe quelle étape peut occasionner des inconvénients et de grandes frustrations.
Les personnes handicapées représentent 15 % de la population du Québec. Loin d’être un fardeau pour la société, l’ensemble de ces personnes – y compris un nombre croissant de personnes âgées – constitue un extraordinaire atout pour notre collectivité.
Toutes les mesures prises pour assurer leur mobilité et leur intégration contribuent d’autant plus au développement économique, social et culturel des communautés dans lesquelles elles vivent.
Un environnement bien conçu permet à ces personnes de s’intégrer à la société, d’être plus autonomes et de vaquer à leurs occupations quotidiennes sans difficulté.
L’accessibilité universelle aide également la personne :
– Qui transporte un enfant dans une poussette
– Qui a les bras chargés
– Qui transporte de la marchandise avec un diable
– Qui a une incapacité temporaire